Par Justine Grollier - le 01/09/2025 à 14h45
Deux licenciements brutaux et mal justifiés sont actuellement contestés au sein de Quevilly Habitat tandis que plusieurs agents du bailleur social ont été repérés en boîte de nuit sur leur temps de travail. Une plainte a été déposée auprès du parquet de Rouen et les affaires se multiplient chez le plus gros bailleur social de la métropole rouennaise, entité très politique aux rouages obscurs.
C’est une histoire de boîte de nuit, de vengeance et de politique locale. Autant de termes qui semblent bien éloignés du quotidien d’un bailleur social. Et pourtant, le plus grand gestionnaire de logements sociaux de la métropole de Rouen est secoué par bien des péripéties depuis l’été dernier. Licenciements, abandons de poste pour se rendre en boîte de nuit, mises au placard et copinages internes : voilà le portrait de Quevilly Habitat dressé par nombre d’employés. Le bailleur qui gère plus de 75% des logements de la commune de Grand-Quevilly, ancien fief de Laurent Fabius, est en proie aux troubles. Les premiers protagonistes, ce sont Mohammed Himmi et Farid Ternati. Deux agents de sécurité au service “tranquillité” de Quevilly Habitat. Chaque nuit, leur travail est ryth...