L’hydrogène en vallée de la Seine, une (r)évolution laborieuse

Attendu depuis des années, l’électrolyseur de Port-Jérôme doit être le pionnier de la transformation de l’axe Seine en « vallée de l’hydrogène », permettant décarbonation de l’industrie et mobilités futuristes. Cependant, depuis quelques mois, les nuages s’amoncellent sur cette jeune filière, qui peine à transformer le rêve en réalité.

Le plus grand électrolyseur du monde. Sur la vaste zone industrielle de Port-Jérôme (Seine-Maritime), non loin de Lillebonne et son amphithéâtre romain, ce prestigieux titre devrait prochainement échoir à l’usine Normand’hy de la société Air Liquide, actuellement en construction, et qui devrait produire ses premières molécules d’hydrogène début 2026. Bien que d’autres installations, plus puissantes encore, pourraient lui ravir ce titre dans les prochaines années, l’électrolyseur normand est aujourd’hui le projet d’usine d’hydrogène « bas carbone » ‒ comprendre par là produit à partir d’eau et d’électricité ‒, le plus avancé de France. Pour être plus précis, il est en fait le seul a être aujourd’hui entré dans sa phase concrète, et ce malgré un ambitieux plan d’investissement...

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