Par Justine Grollier - le 28/02/2025 à 14h30
À quelques jours du jugement, l’avocate de la victime dénonce la “superficialité des investigations” dans ce dossier.
Des ecchymoses au niveau du cou correspondant à des marques de strangulation. Le certificat médical du détenu recense ces blessures le lendemain de son agression par un agent pénitentaire. « Quand une personne est victime de telles violences, c'est un service de médecine légale qui l'examine. Là ce n'est pas le cas », précise l'avocate de la victime. Les premiers défauts de l'enquête se profilent. Le 20 février 2020, à la maison d’arrêt de Rouen, le prisonnier Nathan A. aurait été victime d’une agression de la part d’un surveillant, Moussa S., encore présumé innocent. Après avoir recueilli les témoignages d’autres gardiens présents au moment des faits, l’enquête permet de retracer ...