Caen : Joël Bruneau, fin de course pour un édile gestionnaire mais en mal d'envergure

Après deux mandats, le maire (toujours LR) de Caen ne rempilera pas en 2026, quand sa ville aura tout juste fêté son millénaire d’existence. À 59 ans, dont 35 passés en politique, Joël Bruneau défend son action de « bon gestionnaire », efficace, libéral et modéré aux traits de « super directeur de cabinet », qui a su relancer l’attractivité caennaise sans l’ambition d’un Édouard Philippe ou d’un Nicolas Mayer-Rossignol. Déjà en embuscade, l’opposition caennaise de gauche et écologiste critique un édile sans vision et sans bilan marquant, lesté de deux lourds ratés, le réaménagement de la place de la République et la construction du tramway.

Jeune homme, Joël Bruneau rêvait de devenir champion olympique du 1 500 mètres. Sans prédisposition particulière, à force de travail, le castelroussin de naissance construit « une petite foulée tonique capable d’être rapide » avec comme modèle le champion britannique Sebastian...

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