Par Manuel Sanson - le 04/11/2025 à 13h30
Il y a quelques années, la communauté urbaine du Havre a fait pression sur Transdev, exploitant du réseau de transports en commun, pour qu'il installe le wifi dans ses rames. Après deux millions d'euros d'argent public gaspillé, le projet a finalement été abandonné. Au centre de celui-ci, une élue de la ville du Havre, anciennement cheffe d'entreprise déjà visée par une enquête du parquet national financier aux côtés d'Édouard Philippe.
Et le soupçon de se renforcer encore un peu plus. En l'occurrence, celui qui entoure l’élue havraise Stéphanie de Bazelaire, adjointe au maire chargée du numérique et de l'innovation, pointée du doigt depuis plusieurs mois pour avoir potentiellement bénéficié de certaines faveurs de la communauté urbaine du Havre dirigée par Edouard Philippe, ancien premier ministre et candidat déclaré à l’élection présidentielle. L’élue est déjà visée par une enquête ouverte initialement par le parquet national financier pour, entre autres, favoritisme et détournement de fonds publics en marge de possibles entorses aux règles des marchés publics relatives à la signature d’une convention entre la communauté urbaine et l’association LH French Tech, présidée par l’élue à titre bénévole, des faits révélés...