Par Lucie Delaporte (Mediapart) - le 21/12/2024 à 12h00
En reconnaissant la cause des prévenus comme « légitime et parfaitement respectable », le procureur avait requis des peines « symboliques ». Le tribunal a retenu les nombreuses irrégularités de la procédure menée par l’antiterrorisme et relaxé cinq d’entre eux.
Jusqu’où peut-on aller pour alerter sur l’urgence climatique ? Comment juger avec neutralité des militants dans un dossier lorsqu’il a été constitué par l’anti-terrorisme ? Le procès qui s’est tenu jeudi 19 et vendredi 20 décembre au tribunal correctionnel d’Évreux a soulevé des questions essentielles pour les libertés publiques et pour l’espace dévolu au militantisme écologiste. Les neuf prévenus, âgés de 28 à 77 ans, qui comparaissaient pour avoir participé à une act...