Par Anne-laure Pineau - le 30/05/2025 à 10h15
Dans le deuxième plus grand hôpital psychiatrique de France basé à Sotteville-les-Rouen, rien ne va plus. Les départs se succèdent dans plusieurs services après des mois d’une situation que les syndicats jugent bloquée tandis que la direction cherche à faire bonne figure.
Cette histoire n’est pas celle d’un hôpital à l’agonie, mais celle d’une désillusion. Celle de psychiatres et soignants qui avaient choisi l’hôpital public et la psychiatrie, parce qu’ils croyaient au serment d’Hippocrate. Honneur, probité, respect absolu de la vie humaine. Des valeurs mises en danger régulièrement au CHR du Rouvray et qui se sont de nouveau trouvées écrasées par un quotidien difficile et dans une situation souvent décrite par le syndicat FO comme du “management toxique” à plusieurs niveaux. Les relations entre direction, chefs de pôles et médecins se sont embrasées après la fermeture temporaire d’un service d’addictologie en juin 2024 et la mise à pied à l’automne de la cheffe de service de l’unité Jean-Pierre Pot du CHR après de supposés manquements au règlement (l’a...