Dix ans après la première alerte, les « larmes de sirène » continuent à polluer la zone industrielle de Lillebonne

Sur la zone industrielle de Lillebonne, à quelques encablures de la raffinerie de Port-Jérôme, deux sociétés de logistique viennent d’être condamnées à payer des amendes pour avoir laissé s’échapper dans l’environnement des quantités indéterminées de granulés plastiques. Dix ans après la révélation d’une pollution similaire dans la zone, ces sanctions interviennent sur fond de changement de législation pour ces « larmes de sirène », dont le danger pour l’environnement et les humains commence à sérieusement être pris en compte par les autorités.

En ce dimanche de fin décembre, la vaste zone industrielle de Lillebonne (Seine-Maritime) semble bien calme, voire un brin sinistre sans son activité habituelle. Çà et là, des nuées d’oiseaux marins prennent leur envol ou se posent sur les parcelles de zones humides qui jouxtent silos et hangars. Au milieu de l’une d’entre elles, à la confluence de deux ruisseaux, de petits amas blanchâtres se dessinent sur le sol boueux. Vu de près, il s’agit en fait d’une multitude de petites billes de pla...

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