« Je n’avais jamais vu de patients rester trois jours aux urgences »

Aux urgences du CHU de Rouen, faute de lits d'aval dans les services censés les accueillir, des dizaines de patients végètent de très longues heures voire des jours dans les couloirs, sommairement installés sur des brancards. La grève menée par les équipes paramédicales en janvier, et qui pourrait reprendre le mois prochain, semble n'avoir que peu de prise sur cet énorme point noir.

Les soignants paramédicaux de l’hôpital public ne sont ni routiers, ni cheminots, capables de paralyser l’économie pour obtenir gain de cause. Conscients des funestes conséquences qui en découleraient, ils ne se résolvent jamais à franchir la ligne rouge en bloquant totalement un service hospitalier.  Alors tout ce petit monde - infirmiers, aides-soignants, brancardiers - enfile sagement ...

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